L'actualité de la crise : QUAND LE SORT S’EN MÊLE…, par François Leclerc

Billet invité.

En l’espace d’un rien de temps, les discussions ont encore pivoté. La croissance était passée au premier plan, elle a dû rapidement céder la place à l’élaboration d’un dispositif de surveillance des banques et de sauvetage de celles qui sont dans le besoin. L’improvisation continue de dominer, ce qui était hier nié est aujourd’hui devenu prioritaire.

L’ampleur des pertes constatées dans le système bancaire espagnol et les mouvements de retraits de capitaux au départ de pays en difficulté ont imposé ce retour forcé d’un thème évacué. La fragilité globale d’un système étroitement interconnecté est apparue au grand jour, à ce point que le risque est évoqué d’un « nouveau Lehman brothers » européen pour len rendre compte. Fait nouveau, la sous-capitalisation du système, longtemps niée au profit d’une plus anodine et complaisante crise de liquidité, est désormais reconnue, tout du moins dans les cas qui ne peuvent plus être dissimulés.

Les exigences de renforcement des fonds propres de l’Autorité bancaire européenne (EBA), déjà considérées insuffisantes alors qu’elles ne sont pas encore appliquées par toutes les banques concernées (vu l’exemple des banques espagnoles), ont signalé une première prise de conscience tardive de cette nécessité. Parallèlement, les lobbies bancaires ont tout fait pour continuer de masquer la réalité, cherchant à modeler les règles de Bâle III à leur convenance et à faire traîner en longueur les travaux sur les normes comptables de l’IASB. Mais cela ne suffit plus.

Les injections massives de liquidités de la BCE n’ont permis que de temporiser. Les banques européennes, rencontrant des difficultés à renforcer leurs fonds propres ou ne voulant pas consentir un prix trop élevé pour y parvenir, ont été amenées pour aboutir au même résultat à réduire la taille de leur bilan en vendant des actifs. Une intervention publique est redevenue nécessaire afin de consolider l’édifice, qui pourrait être partiellement masquée par l’affichage d’une taxe bancaire qui ne répondra pas aux besoins de financement. Nous en sommes revenus là.

Partie de la demande que l’aide financière ne transite pas par les budgets des États afin de ne pas aggraver leurs déficits, la discussion s’est vite élargie à une proposition d’« Union bancaire » élaborée sous les auspices communautaires, elle-même enchâssée dans un dispositif plus vaste, comprenant des volets budgétaires, politiques et concernant la croissance. Puis, elle s’est vite focalisée sur l’ordre et le calendrier de sa réalisation, sous l’impulsion du gouvernement allemand.

Ce dernier craint que des mesures de soutien aux banques reviennent à faire entrer par la porte de derrière une mutualisation des risques dont il refuse qu’elle passe par la porte de devant. Exigeant que soit auparavant bétonné un dispositif d’ensemble respectant prioritairement sa stratégie de contrôle des budgets publics et lui assurant de facto la maitrise de la situation. Étalant un processus résumé comme aboutissant à « plus d’Europe » sur plusieurs années, afin de ne pas se faire entraîner. D’autant que les banques allemandes refusent d’entrer dans une logique qui les amènerait à soutenir leurs concurrents européens en difficulté (c’est ainsi qu’elles le présentent), et le font vigoureusement savoir.

Les dirigeants allemands considèrent également que les mesures proposées, à commencer par le financement direct des banques, mènent nécessairement à une implication financière de la BCE, le tabou suprême. Ce en quoi ils n’ont d’ailleurs pas rigoureusement tort, lorsque les comptes sont fait !

Devant le risque que ces discussions s’éternisent et s’enlisent, alors que des mesures immédiates sont nécessaires, un G7 des ministres des finances a été organisé ce mardi matin par téléphone. Une expression de l’impatience manifestée la veille par un dirigeant du Trésor américain qui, d’après le Wall Street Journal, soulignait que « Nous espérons voir les Européens agir de manière accélérée dans les semaines à venir ». « Nous devons avancer pas à pas » a néanmoins réaffirmé dans une interview au Handelsblatt de ce matin Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des finances, insistant une fois encore sur « le chemin difficile » que l’Espagne doit emprunter.

Cristobal Montero, le ministre du budget, voit autrement les choses sur les ondes d’une radio espagnole, fondant tous ses espoirs dans l’adoption rapide d’un mécanisme d’intégration européenne qui permettrait d’éviter un sauvetage de l’Espagne sur le modèle classique. Le sort réservé à ses bénéficiaires étant suffisamment éloquent. Au passage, les bruits se font très insistants à propos d’un nouveau plan pour le Portugal, comme cela a été le cas pour la Grèce et le sera pour l’Irlande.

Le dos au mur, le ministre n’en a pas moins évoqué un argument de poids, alors que tous les gouvernements européens réaffirment gravement que c’est à l’Espagne de prendre la décision de demander un sauvetage et qu’il est hors de question de la pousser à le faire. Le pays « ne peut pas techniquement faire l’objet d’un sauvetage », a-t-il doctement expliqué, faisant allusion à la taille du pays, laissant entendre que celui-ci n’était pas dans les moyens des dispositifs européens existants. Ce qui n’est pas non plus faux sur le court terme.

A moyen terme, cela pourrait aussi se confirmer, si l’avis de Jim Flaherty, le ministre des finances canadien, était suivi. Il vient en effet de réaffirmer l’hostilité de son gouvernement à toute intervention financière du FMI en Europe, considérant que les Européens avaient les moyens de régler par eux-mêmes leurs problèmes.

Est-ce bien si certain ?

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149 réponses sur “L'actualité de la crise : QUAND LE SORT S’EN MÊLE…, par François Leclerc”

  1. Une ironie de l’histoire est le statut de la réalité.

    Elle est contraignante. Elle porte atteinte à la liberté de commercer, de spéculer. de faire circuler des capitaux. Elle gêne ce qui est nommé « entreprise » ces temps-ci.

    Elle force à faire des acrobaties pas possibles pour la nier. Elle force à admettre des choses qui font mal au ventre.

    Je ne peux pas m’empêcher de trouver cela drôle.

    Je propose de revoir la relation de notre monde à la réalité. Dans ce domaine, j’ai trouvé l’article d’Ej Jem (j’espère que mon orthographe est correcte) vraiment bon. Il est au coeur du problème.

  2. Mort de rire !!! l’ Allemagne est en faillite déjà mais elle veut pas le savoir 🙂
    Les efforts demandes ,de moins en moins acceptes par une population ,qui, de plus en plus réalise l’ absurdité du système .

    1. l’ Allemagne est en faillite déjà mais elle veut pas le savoir

      Qu’est-ce qui vous fait dire cela? Avec une balance commerciale positive de l’ordre de 250 milliards, tout va bien…

      1. Ca se discute, mais pas en sélectionnant un seul critère.
        Il faudrait au moins regarder la situation des banques, de la dette,
        et, on y arrive, de la dépendance vis à vis de la demande extérieure…

      2. Bruno, y’a quelques banques allemandes, nationales ou régionales, et pas des moindres, qui sont bel et bien en faillite non avouée depuis 4 ans (bad banks des chevaliers teutoniques de la Finanz, facture – quasi-nationalisation en fait – payée par Berlin en 2008/2009 : € 230 milliards, seize fois le Crédit Lyonnais…). Pas trop de soucis de liquidité pour elles, le pognon grec et espagnol qui arrive à flot y aide sûrement pas mal, mais la solvabilité…
        Quant à Allianz ou Munich RE, premier réassureur mondial (et plus de € 200 milliards d’actifs extérieurs au groupe gérés rien que pour des zinzins et des privés…), no comment.

      3. Petite chronique (suite)
        – Maitre, vous voulez dire « Tout va très bien, madame la Marquise »
        – Nestor, vous voulez dire que la Marquise est malade ?
        – Maitre, si c’est vous qui le dites…

      4. @Charles A

        Tout va très bien, madame la Marquise

        Madame la marquise ferait bien de se méfier….

        La preuve par l’échec de l’Euro marque la limite des politiques d’étouffement démocratique. Le masque hideux de la faillite se profile à l’horizon avec ses stigmates, petits rentiers ruinés, chômage généralisé, délinquance effrayante et services publics en décomposition.

        Les plus apathiques de nos concitoyens pourraient bien échanger leur télécommande pour des objets sensiblement plus contondants lorsque l’équipe Flanby, fidèle à sa tradition sociale-démocrate, ratifiera tous les traités scélérats qu’on lui demandera de signer. Lorsqu’on a vu le gouvernement Jospin à l’oeuvre, le doute, en la matière, n’est même plus permis. Avec des politiciens corrompus aussi dépendant de tuteurs financiers qui ne se soucient que du maintien de leurs marges de profits, l’évolution à venir devient une certitude.

        Les ventres pleins n’ont pas de rage, pour l’instant, sauf en Grèce où le ravitaillement devient problématique. L’exaspération gagnera donc le sud avant le nord. Les premiers touchés seront ceux-la même qu’on prétend protéger, c’est à dire les plus faibles, ensuite, de guerre lasse, les votes s’orienteront vers ceux qui proposent une autre politique…comme en Grèce, ni plus ni moins.
        Et on se demande s’il faut être inquiet ou impatient tant l’urgence de mettre un terme aux agissements de quelques fous furieux est grande

    2. -Europe: le cri d’alarme de Joschka Fischer
      « L’Allemagne va-t-elle encore une fois conduire l’Europe à sa ruine ? » interroge Joschka Fischer, dans une tribune libre publiée par le quotidien suisse Le Temps.
      L’ancien ministre allemand des affaires étrangères fustige la politique européenne d’austérité imposée par la chancelière Angela Merkel. Selon lui, toutefois, l’Allemagne et à la France ont la clé de la solution: Berlin devra accepter une union budgétaire et Paris devra cautionner une union politique.
      Ci-joint le texte intégral:…
      http://francois-d-alancon.blogs.la-croix.com/europe-le-cri-dalarme-de-joschka-fischer/2012/05/31/

      -La fin de l’illusion allemande – (Der Spiegel)
      Depuis deux ans, l’Allemagne était en mesure d’agir comme si elle était sans rapport avec la crise de l’euro – et seulement en passant. L’économie a prospéré, le taux de chômage était au plus bas. Aujourd’hui montre le ralentissement d’une nouvelle donne économique et l’effondrement du marché boursier, l’Allemagne est très vulnérable – et doit donc faire des « sacrifices »….

      1. « Le remède «tuer pour guérir» de Merkel est aujourd’hui confronté à la réalité – et à la démocratie. »
        Bien vu!

        « Au-delà d’une unification politique et budgétaire et des mesures de croissance à court terme, les Européens doivent rapidement mettre en œuvre des réformes structurelles visant à rétablir la compétitivité de l’Europe. »
        Croissance ? réformes structurelles ? compétitivité ?

        « La France devra cautionner une union politique: un gouvernement commun avec un contrôle parlementaire commun de la zone euro.
        Les gouvernements nationaux de la zone euro agissent déjà de fait comme un gouvernement conjoint pour faire face à la crise. Ce qui est de plus en plus vrai en pratique doit être développé et formalisé »

        Ça ressemble à une Schröderisation de la zone euro par l’entremise d’une très improbable majorité à trouver dans un parlement européen créé à cet effet…

      2. Fischer sonne en effet le tocsin:

        Ne nous faisons pas d’illusions: si l’euro venait à disparaître, l’Union européenne (la plus grande économie mondiale) disparaîtrait également, entraînant une crise économique mondiale d’une ampleur inédite pour la plupart des personnes vivant aujourd’hui. L’Europe est au bord du gouffre et ne manquera pas d’y tomber à moins que l’Allemagne – et la France – ne change de direction

  3. Sommes nous con…damnés à subir encore trop longtemps de telles avanies et ce à notre plus grand détriment..???
    C’est non pas affligeant,même pas révoltant :
    c’est monstrueux ,c’est cannibalisme du 21e siècle.
    Vivement que « le ciel nous tombe sur la tête »..;si tant est qu’il n’y a plus rien de sérieux à faire avec de tels personnages de style mafieux,de telles institutions inadéquates et à profusion , à durée de vie de très court terme.
    Vivement l’hypothétique prochain « été » pour Les Peuples..!!!

  4. Le président du Banco Santander demande à l’UE 40 Mds € pour combler les trous de Bankia, Catalunya Caixa, Novacaixa Galicia et Banco de Valencia.
    http://www.eleconomista.es/empresas-finanzas/noticias/4017928/06/12/Botin-defiende-que-la-UE-aporte-40000-millones-para-los-bancos-en-problemas.html

    Les banques espagnoles ont 1 390 Mds € de crédits, dont « seulement » 340 dans l’immobilier.
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/cosas_51

    L’économiste Niño-Becerra (de gauche) dans un entretien à la TV catalane à propos de l’Espagne: « Même si on sauve les banques le gros problème continue d’être la dette privée » – laquelle est, selon lui, impossible de payer.
    http://www.lavanguardia.com/economia/20120604/54303849910/santiago-nino-becerra-aunque-salve-banca-problema-deuda-privada.html

    Une ville de la province de Madrid, Collado Villalba (65 000 habitants), gouvernée par la droite et avec 125 millions € de dette, crée une entreprise municipale pour organiser ses fêtes, avec un budget de 200 000 €.
    http://www.elconfidencial.com/espana/2012/06/05/un-pueblo-de-madrid-con-125-millones-de-deuda-crea-una-empresa-para-organizar-las-fiestas-99351/

    @ F. Leclerc

    Cristóbal Montoro

      1. L’accent on s’enfiche, c’est pour « la errata de imprenta » du nom uniquement…

    1. Les banques espagnoles ont 1 390 Mds € de crédits, dont « seulement » 340 dans l’immobilier.

      Seulement ? C’est que dalle (900 milliards en France rien que pour crédits immobiliers des ménages). Doit y avoir un gros paquet pour les Caixas.

      1. Je ne sais pas qui a le reste, puisqu’on donne souvent le chiffre de 3 000 Mds € pour le total de la dette privée espagnole.

      2. 340 milliards dans leurs bilans? Combien « hors bilans »? Combien dans les bilans des clients, développeurs et particuliers (qui s’ils font faillite arrêterons de payer) …

  5. L’Allemagne sera bientôt obligée de lâcher sérieusement du lest et de revoir son idéologie. Non seulement elle est de plus en plus isolée, mais elle commence va commencer à sentir les effets de l’austérité récessive qu’elle impose à ses voisins, sur sa propre économie (ce qui est somme toute logique, il ne s’agit d’une question de temps) :
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0202098013613-l-allemagne-rattrapee-par-la-crise-selon-markit-330378.php
    Le problème c’est que le temps perdu, comme le soulignent souvent François Leclerc ou encore Olivier Berruyer, alourdi la note de manière exponentielle…

    1. mais sur la deuxième ligne en partant du haut, l’oiseau à droite, keski fait là ? il a pas l’air à la bonne place.

      1. C’est le célèbre coucou anglo-saxonicus… (« Certaines espèces déposent leurs œufs dans celui des autres oiseaux ». Wikipedia)

      2. on ne peut faire confiance au perfide coucou,

        La femelle coucou gobe un œuf dans le nid parasité, avant d’y pondre le sien. Elle peut ainsi tromper ses victimes, qui connaissent spontanément le compte d’œufs de leur couvée, grâce à une aire de peau sensible et dénudée qu’elles ont alors sous le ventre : la plaque incubatrice. Ce repas éclair apporte en outre à l’escamoteuse les protéines et le calcium qu’elle dépensera elle-même : elle pond au printemps jusqu’à une vingtaine d’œufs, répartis dans autant de nids différents. Avant de se livrer à sa mystification, elle s’assure que les parents légitimes sont éloignés : s’ils la prenaient en flagrant délit, ils abandonneraient leur couvée.

        Il est capital que l’œuf du coucou éclose au bout de 12 jours soit 24 à 48 heures plus tôt que ceux d’une rousserolle : l’imposteur emploie cette avance à jeter hors du nid les œufs de ses concurrents dès les premières heures de sa vie.

  6. Mais c’est rien, juste l’Espagne qui n’a plus accès aux marchés. Par parenthèse quand ce sera grave, je préfère ne pas être là pour le voir, mais là l’Espagne c’est juste pour les vacances, eh bien on ira en vacances ailleurs ! en Turquie, au Maroc, à Chypre…

    L’Espagne n’a plus accès aux marchés, je me demande comment on va régler cette petite affaire de rien du tout…

    1. eh bien on ira en vacances ailleurs ! en Turquie, au Maroc, à Chypre…

      par contre c’est pas les mêmes infrastructures, ni le même accueil. sans parler de la récession qui s’annonce sur le marché du bikini.

    2. Justement, ce sera ñ’occasion d’aller en vacance quand les tauliers n’auraont d’autre choix que baisser leur froc… Euh… pardon… ! leurs tarifs….
      L’Espagne, malgré ses prétentions, ne sera jamais Monaco et finira par se rendre compte de la nécessité à un retour aux sources

  7. Il est grand temps d’abolir la réalité.
    Signé : les 99% et les institutions qui les soutiennent.

    1. Oui, cette réalité qui s’impose comme un coup de sort…

      Mais sans les analyses factuelles nécessaires et leur communication pour porter un contre-discours clair et distinct, pas d’abolition, pas de révolution qui puisse revendiquer ne serait ce que son nom (ou son non).

      La dénégation est en train de nous tuer

  8. Avis personnel : depuis environs 15 jours les marchés semblent fonctionner différemment, ça sent le sauve qui peut à plein nez. Ce début de semaine semble attentiste comme si chacun retenait son souffle… avec l’idée que la panique pourrait bien l’emporter.
    Depuis le temps que je suis cette crise, il ne me semble pas avoir ressenti un tel sentiment jusqu’à lors. Voilà j’avais juste envie de partager mon sentiment.
    Bonne journée à toutes et tous
    Mathias

    1. Les cours de l’or et de l’argent ont eu un drôle de hoquet vendredi passé. Si qqn a une explication, sur un marché d’habitude aussi « stable », aussi insensible aux crises qui se succèdent…

  9. à votre avis monsieur Leclerc, quel serait le ratio de fonds propres à atteindre pour « consolider » le système bancaire ?

    1. 100%. Et je ne plaisante pas.
      Les quelques VRAIES savings écossaises qui restent peuvent rapatrier l’ensemble des capitaux des déposants en moins de 48 heures.

      1. yvan, le principe de la mobilisation des fonds des déposants pour financer l’économie (même dans un cadre régulé) ne permet pas une telle disponibilité, un ratio de fonds propres à 100% est impossible à atteindre.

      1. Ah bon, yvan ? Pasque la Russie, la Chine, la GB ou la France se seraient déclarées favorables à l’interdiction des paris sur les fluctuations de prix ? Mouarfff…

      2. l’interdiction de ces paris suffirait-elle à remettre tout en ordre ? En tout cas, d’après votre réponse, je présume qu’un ratio de fonds propres plus élevé que les normes actuelles éviterait la volatilisation des dépôts des déposants.

    1. Tu te moque qui là, yvan ? Rien à voir avec l’€ ton papier foutraque aux références crypto-neocons et paléoconservateurs grand teint. Les leçons de morale ou de realpolitik anti-Obama par les sieurs Paul Craig Roberts ou Bret Stephens, laisse tomber…
      http://en.m.wikipedia.org/wiki/Bret_Stephens
      PS : ou « Brett Stevens » ? comme y disent dans Marianne… Mouarfff… mauvais coton qu’elle file la vieille Mari(a)n(n)e…
      http://www.corrupt.org/blogs/brett_stevens
      Allez yvan, appelle donc à voter Romney, c’est tout c’qui reste comme candidat humaniste grand défenseur des droits de l’Homme depuis qu’on a perdu ce bon Ron Paul, hein ?… MouAAA’rf arf arf arf….

      1. @Vigneron

        Yvan dit un avis. Qui vaut ce qu’il vaut et peut être contesté, certes.

        Que viennent par exemple foutre ici Bret Stephen et Paul Craig alors qu’il est question essentiellement du travail de quelqu’un d’autre qui est évoqué dans l’article de Marianne?

        Ainsi, parce qu’il y a Romney en face, on ne devrait plus dire que Guantanamo est un viol des droits de l’homme? que les assassinats permanents assumés, y compris « collatéraux » perpétrés par drônes et autre dans des états souverains sont des bonnes choses? qu’un président qui laisse passer une loi autorisant la détention d’un citoyen par les forces armées hors processus judiciaire est un grand démocrate?
        Tu étais virulent contre la Syrie l’autre jour.
        Alors? Quand les USA font la même chose, c’est pas pareil? Quand un Obama faire pire que Bush il faut applaudir?

      2. Vigneron.
        Je parle d’UN pays qui tourne même pas néo, mais surtout fasciste.
        Et s’il n’y avait QUE cette source là qui montrait les dérives, je ne l’aurais même pas cité.

        Fais pas semblant de ne pas comprendre histoire de tirer sur le pianiste.

      3. Tu l’as lu « l’article » marianneux ? Je réitère : Craig Roberts en conclusion et un long long long extrait du Wall Street Journal’s man « Brett Stevens », en vl’à de bons apôtres mariannisto-droitsdel’hommistes…
        Et je récidive : le yvan enfume son monde avec le parallèle lourdingue à deux balles de neuneu anti-am killer-drones/$ kills €. Le « procédé » yvanoiste, çuilà il te révulse pas hein ? Du Bullshit bushiste accomodé à la sauce franconeuneu, point.
        Et je conclus comme toi mais au pluriel : collège trollatique.

      4. Vigneron, tu peux me sortir tout ce que tu veux, les faits sont là. Et si tu veux faire de la politique, libre à toi, car vois l’ « aura » actuelle des politiques par les taux d’abstention et votes blancs.
        Maintenant, si tu as des clients ricains pour ton pinard, un conseil : change de clients.
        Bien matériellement tien et non religieusement votre, très onéreux.

      1. Actuellement, oui, Méthode. Ils en sont là.
        Derniers pays ayant abandonné l’obligation de transition par le dollar : la Chine et la Japon. Soit, des ennemis de très longue date qui restent, même maintenant tellement opposés que j’appelle ça une guerre froide.
        MAIS, ils ont tout de même mis leur antagonisme de coté pour virer le dollar…

        Les US SAVENT qu’ils coulent. Sont pas cons, complètement, les cowboys. Ils ont recruté des analystes à prix d’or ailleurs que chez eux.

    2. Oui, Yvan, la désinformation injurieuse d’un Vigneron, troll bien en cour, n’y changera rien, les USA virent au fascisme. Tout y est prêt : désintégration de l’état de droit (on n’a jamais vu un si beau si jeune Président assumer avec autant d’innocence-indécence une telle « license to kill », qui ne soulève pas un article dans la bonne presse française) ; guerres ignobles (plus d’UN MILLION de morts en Irak/Afpak et nous avons laissé faire !!!) ; polices militarisées ; finance folle (ils se gavent car ils savent, les oligarques, que leur pays s’effondre) ; destruction accélérée de la nature (fracking ; mountain top removal, aucune avancée pour le développement durable, etc.).
      Les USA sont la plus grande menace actuelle pour l’humanité, sur la plupart des plans. Ils ne s’effondreront qu’après avoir propagé le chaos et la souffrance tout autour d’eux. Ce pays, politiquement et culturellement totalement bloqué (Obama est, en tout et partie, un Bush III, mais plus avenant), est au coeur de la Crise des crises, dont la crise européenne n’est qu’une conséquence, une illustration, certes grandiose, mais périphérique. A trop se focaliser sur l’Europe et ses affres, même avec de justes et précises analyses, ce blog « miss the big picture », perd le sens des réalités géopolitiques et occulte le jeu mortifère de l’oligarchie anglo-saxonne.

      1. « les USA virent au fascisme ».

        Il faut être aveugle pour ne pas le voir. L’article de Marianne est aussi accablant qu’incontestable. Et ce n’est pas le premier ni sera le dernier.

        P.Jorion sur un autre post a écrit ce soir: « Alors que M. Lloyd Blankfein, PD-G de Goldman Sachs, firme ayant organisé des paris sur l’effondrement du système financier (la firme votant en sa faveur) coule des jours paisibles, des étudiants, et un professeur, de University of California at Davis risquent onze ans de prison pour avoir bloqué l’accès à une agence de banque. »

        Quant à Vigneron, moi aussi je me pose de plus en plus la question de qui il est en réalité et quel est son vrai but sur ce blog.

        1. Pablo, pas de fantasmes à avoir, Vigneron n’est qu’un simple vigneron, sans agenda caché.

          Après, le papier qu’il critique (injustement), il est parfaitement légitime, et nous disions la même chose ici dès l’élection d’Obama. Paul l’appelait même « Bush 3 » déjà à l’époque.

          Vigneron fait référence à des prises de position passées d’Yvan, qui arrivent comme un cheveu sur la soupe.

      2. @ Julien A.

        Moi Vigneron je le trouve, depuis le début, très ambigu. Et je ne sais toujours pas ce qu’il pense vraiment sur aucun thème. Il a l’air d’être ici plus pour créer de la confusion sur le blog que pour s’exprimer, plus pour décrédibiliser tous ses participants que pour imposer ses idées. Et je trouve ça étrange. Il me rappelle un Espagnol qui est apparu ici quand j’ai commencé à donner des nouvelles sur la crise en Espagne et s’est mis à contester les chiffres de la presse espagnole que je citais. Un jour je lui ai demandé directement s’il était un employé de l’Ambassade d’Espagne chargé d’améliorer l’image du pays sur le Net français et il a disparu.

        Je ne suis pas du tout parano de nature, mais si on apprenait que Vigneron est sur un blog si important que celui-ci en mission commandée pour semer le trouble, je ne serais pas très étonné.

        Et pour tout te dire, je n’ai jamais cru qu’il était vigneron…

        1. Vigneron a ses têtes, c’est clair, et une obsession de pourfendre tout ce qui relève de l’extrême droite ou s’en rapproche. Et ça nous donne pas mal de boulot que de modérer et mettre à la corbeille l’essentiel de ses attaques. Mais je peux t’assurer qu’il est bien vigneron etpas en service commandé, si ce n’est par lui-même.

      3. « Quant à Vigneron, moi aussi je me pose de plus en plus la question de qui il est en réalité… »

        Après le mystère Picasso… la question Vigneronne…

        « … et quel est son vrai but sur ce blog. »

        … comme tout l’monde…. Aucun but… une errance absolue…
        De toute façon, c’est ça ou la vigne…

      4. @ La Vigne

        Je suis avec toi, je sais mon affection vaut condamnation à mort, chacun doit pouvoir s’exprimer, même si t’es un baratineur de première, parfois d’une hypocrisie énorme, manipulateur abscons, tentant une sensibilité touchante, mais toujours un brin à côté de la plaque, à deux doigts de se faire prendre dans la tapette comme un rat du net à tourner dans le labyrinthe cherchant la sortie ! Joueur va. Je ne t’invite pas à rentrer chez toi, il n’y a plus qu’ici.

      5. Le modérateur, ça c’est sûr, c’est bien un pauvre type, preuve au-dessus.Et le reste des nazes, mais ça ils le savent. Le premier aura moins d’boulot et les autres pourront ronronner tranquille. J’vous laisse avec les calibres du genre yvan, kerjean et P.75, c’est nickel. Tout baigne les p’tits baigneurs.

      6. Et l’aut’ NK là, c’est NKVD ou Nitrate de Potasse ? N de K plutôt, l’a l’air aussi réveillé qu’un bigbag d’engrais bien salpêtreux oublié au fond du hangar.

      7. J’ai posé un bâton près de la vigne. Le lendemain elle l’avait enlacé comme nous le ferions avec nos bras. Les végétaux, animés à leur rythme, selon leur pensée qui leur appartient, ont -ils droit à la considération qu’ils méritent ?
        N’empêche qu’ils donnent à rêver . par leur patience , leur humilité , l’ensemble qu’ils composent et dont nous sommes nés , le droit de s’en nourrir et de les tuer, sans qu’ils tirent vengeance, comme on arracherait les cheveux de notre grand père ?
        ceci est modeste . ce n’est pas didactiquement correct . comme ces gens qui ont la main verte .ou parlent à leur légumes comme à de grosses légumes .
        à chacun son pote âgé 🙂

        la nature impuissante ? si on lui fait si peur qu’elle se retire , je me demande ce qui pourra rester .

      8. eh les gars (je m’adresse aussi à moi-même, il m’est arrivé aussi d’être dissipé ;-)), je vous aime bien tous, mais regardez-vous, parfois vous me faites penser à une cour de récréation !
        C’est bien la récrée mais quand la cloche sonne on retourne à l’étude. On arrête de s’en prendre à son petit camarade ! Tout seul ou à plusieurs. Laissons-cela aux capitalistes sans vergogne.
        Il y a peut-être, sans doute, des capitalistes parmi nous. Mais cela importe-t-il ? Il n’y a pas de Police pour le vérifier. Contentons nous de rester sur le terrain de l’argumentation sans constamment prêter des intentions invérifiables.

        Concernant Yvan j’ai bien cru que c’était un autre Yvan qui débarquait sur le blog tant son style d’expression ne concordait pas avec celui de l’ancien Yvan.
        De même si vigneron était parti, j’aurais pu croire que c’était un nouveau vigneron qui s’adressait à nous sur le blog tant il s’était assagi dans les formes, et sans pour autant mettre d’eau dans son vin, juste devenu plus pédagogue.
        Et voilà une guerre picrocholine d’un autre âge qui remonte à la surface pour des raisons obscures (le différend vigneron yvan j’avais zappé) qui échappent à la plupart des lecteurs du blog, et c’est reparti pour un tour ! Je prends cet exemple, mais le blog a déjà un passé avec son passif en termes « d’escarmouches » comme dit Piotr 😉 N’en rajoutons pas.
        C’est dommage car vous valez mieux que ça. Faut jamais oublier qu’on est lus par des dizaines de milliers de personnes. C’est un peu comme publier comme dans un quotidien. Ne soyons donc pas à l’image de ces torchons qui sévissent dans les médias ou la presse et répètent les mêmes poncifs à longueur de colonnes.
        Ce n’est pas vrai que certains commentateurs seraient nuls et d’autres non. Je crois que nul on l’est tous un jour ou l’autre, et je n’ai pas remarqué qu’untel ne dirait jamais rien d’intéressant.
        Si il n’y avait pas ce dialogue incessant entre des personnalités aux opinions plus ou moins diversifiés et aux humeurs non moins variées, le débat n’aurait pas cette acuité, cette énergie, nécessaire pour combattre la dosa néo-libérale et faire émerger certaines propositions. Il faut donc de la fougue et de la passion, mais ne pas s’y enfermer. La passion doit être le carburant pour nous faire sortir du cadre. Or de ce cadre nous n’en sortirons que tous ensemble.

        Vous savez tous écrire, vous connaissez tous le sens des mots, ce qu’ils peuvent faire, alors utilisez plutôt ce pouvoir au service de la seule cause qui nous réunit ici, une cause qui dépasse l’enjeu de nos petits égos. Nos véritables adversaires ne sont pas sur le blog, par définition. Nos contradicteurs sur le blog sont là pour faire émerger quelques vérités.

      9. @Pierre-Yves: « j’aurais pu croire que c’était un nouveau vigneron qui s’adressait à nous sur le blog tant il s’était assagi dans les formes »

        J’avais aussi perçu un changement que j’avais pour ma part attribué à un virage à gauche. 🙂

      10. @ Pierre-Yves D. 6 juin 2012 à 10:50

        Laissons-cela aux capitalistes sans vergogne.
        Il y a peut-être, sans doute, des capitalistes parmi nous. Mais cela importe-t-il ? Il n’y a pas de Police pour le vérifier. Contentons nous de rester sur le terrain de l’argumentation sans constamment prêter des intentions invérifiables.

        Que faut-il pour être catalogué capitaliste ? Est-ce qu’une personne qui, en gagnant modestement sa vie s’est constitué un petit capital en épargnant, entre dans ce classement ? A partir de quel montant ?

        Est-ce que notre Président Hollande, qui a déclaré sa fortune comme étant évaluée à 1,17 millions d’€uros, entre dans cette catégorie ? S’il se mariait, il ne faudrait pas que son épouse apporte beaucoup pour que le patrimoine détenu par le couple dépasse le seuil de l’ISF.

        Au fait, si vous vous étiez complètement assagi, ne vaudrait-il pas mieux éviter de créer des divisions au sein des commentateurs ? Le blog de Paul Jorion serait un modèle de société où l’on peut vivre en échangeant des idées tout en se respectant, et surtout sans prêter de mauvaises intentions aux contradicteurs rencontrés.

      11. à Pierre-Yves D.

        Il y a des escarmouches qui sont là pour amuser la galerie et des pseudos qui s’y prêtent plus que d’autres.
        Il y a aussi des désinformateurs de plusieurs sortes, de droite ou de gauche pour reprendre le vieux langage politique.
        Ce qui me sidère par contre, c’est le nombre d’étatistes, partisans d’un Etat fort avec idéologie, bras armé, appareil de censure mais qui se revendiquent démocrates.

      12. « … Je crois que nul on l’est tous un jour ou l’autre, et je n’ai pas remarqué qu’untel ne dirait jamais rien d’intéressant. »

        Là, vous dépassez les bornes Pierre-Yves… un peu de tenue…

        « …. utilisez plutôt ce pouvoir au service de la seule cause qui nous réunit ici,… »

        De quelle cause vous parlez…? ce que vous dites est de plus en dégoutant… ressaisissez-vous que Diable…

        « … une cause qui dépasse l’enjeu de nos petits égos… »

        Pas du tout enfin, laissez parlez les egos… la main invisible harmonisera tout ça…

        @vigneron

        « J’vous laisse… »

        enfin une parole sensée….
        Allons courir la vigne et nourrissons-nous de ses merveilles…

      13. jducac

        Oui le système tend à faire de chacun un capitaliste pour verrouiller le système de l’intérieur.
        C’est la raison pour laquelle je pense qu’il est préférable de s’attaquer aux mécanismes qui régissent ce système, dans ses aspects aussi bien techniques que sociaux, plutôt qu’à des personnes, sauf bien entendu quand des personnes d’influence, prennent des positions publiques qui engagent notre avenir. Dans la dénonciation du système passe par la dénonciation de l’agissement de ces personnes.
        Je ne suis pas hollandais si c’est que vous voulez savoir, mais j’ai voté pour lui parce qu’il y a plus capitaliste que lui. Au moins Hollande se pose des questions concernant le bien fondé et le caractère juste de ce système ….

      14. manquait un bout de phrase :
        dans ce cas , la dénonciation du système passe par la dénonciation des agissements de ces personnes.

        PS j’ai voté Hollande … au second tour.

    3. je ne sais pas si c’est ça , mais il faut au moins sauver le rêve de liberté . là, c’est pas gagné .

      1. @Pierre-yves
        C’est vrai et c’est désolant mais il arrive que parfois, par je ne sais quel mimémiste, on se laisse aller aux invectives et autres dérives non-constructives qui ne nous grandissent pas et ne servent pas la cause que nous souhaitons défendre ici.
        En cas d’énervement, je crois que le plus sain et le plus sage est de prendre congé du blog quelques jours. Lorsqu’on y revient, une fois calmé, on y est plus utile et plus généreux…
        Merci pour votre post plein de sagesse.
        Si vous vous présentez comme délégué; je vote pour vous!
        (sourire)

      2. Bonjour Garorock :

        par je ne sais quel mimémiste

        : précisément par mimétisme, par rivalité mimétique. Une bonne entrée pour s’intéresser à ce que dit René Girard et comprendre la portée anthropologique du christianisme (je ne partage pas ses thèses, mais là aussi y d’la lumière; à la manière d’un petit cailloux qu’on laisse tomber dans un puits et qui avant d’atteindre le fond rebondit aléatoirement sur ses parois :

        toc pocpoc toc

        tooocc

        poc

        ploufff! )

  10. Trop de logements invendables et inoccupés en Espagne.

    Pas assez en France.

    Que font les Déménageurs de l’extrême ?

    1. Pas assez de logements en France ?
      Mais ça dépend où !
      Par chez moi vous en avez plein les vitrines des agences immobilières, à vendre, à louer, appartements, maisons, des grands, des petits, avec ou sans piscine, avec ou sans terrain, à la ville, à la campagne, partout !
      Ah, oui, c’est à 600 km de Paris…..

      1. à 650 km de Paris ( avec les virages…)

        File d’attente au HLM n’a jamais aussi longue.
        Tout ce qui est encore d’un prix raisonnable dans le privé est surbooké.
        Et ça bétonne partout.
        En revanche: plein à vendre, 2000-3000 m2 avec piscine etc…
        prix: plusieurs vies au smic.
        J’en surveille une depuis 6 mois, 1.45 millions d’Euro, le prix
        ne baisse pas. J’en veux pas : elle est mal située,
        16 km du centre ville- 4 km du village où il n’y a plus rien-
        et il faut un 4*4 en hiver.

      2. Hhmm.. C’est la pub des agences, ça.
        Par contre, la Fondation de l’abbé Pierre a calculé que le nombre de logements vides, en France, était suffisant pour loger tout le monde.
        Par contre, j’ignore si c’est avec ou sans les résidences secondaires.
        Mais on devrait se dépêcher de les utiliser car 3 ont déjà cramé dans un village Breton qui compte 60% de résidences secondaires…

      3. Bien certain qu’en Province, l’offre est surabondante…..
        Et les prix 100% trop chers…
        Encore une exception française…le seul pays ou une bulle est capable de gonfler à l’infini !

      4. Pareil de mon côté même si quelques habitations neuves voient le jour par-ci par-là ; les vieux disparaissent, la télé fait des crétins enfermés et réac. Solitude, désert, grosses bagnoles et gros tracteurs. Adieu, veau, vache, cochon, couvée…Amen. Le bon sens paysans : faites-moi rire.

      5. Dans la Brenne, des T2 en duplex très confortables avec cuisine américaine équipée , loyers autour de 250 à 300 euros mensuels, des maisons avec jardin à 300 ou 350 euros mensuels et qui ne trouvent pas de locataires . Evidemment il faut aimer la forêt, les mille étangs, les milliers d’espèces d’oiseaux, bref la plus grande réserve de gibier d’eau d’Europe . Ah oui, un détail : il n’y a pas de travail .

  11. ISM manufacturier français :Baisse de 5 point en 3 mois = 1,66/mois sauf certains mois + de 2,5/mois , contre 15 points (2,5/mois) en 6 mois en 2008…voir la suite…chute plus lente mais peut être plus durable ???? Car en 2008 les banques , les entreprises , les états étaient en état +vierge , et ont pu bénéficier d’un coup de pied du fond vers la surface , ce qui n’est plus du tout le cas , les capitalisations boursières sont au raz des paquerettes , et l’endettement impossible. On ne voit pas comment la machine pourrait repartir sans faillites bancaires et nouvel ordre européen ce qui mettra +que 3 mois à venir.
    Donc attendons nous à revenir à 35 points et en dessous ou 35 prolongé tant que la situation politicobancaire ne sera pas circonscrite.
    En attendant les USA sont à 55 , abstenons nous de tout investissement en zone euro. Merci qui ??????

  12. -1,4 milliard de raisons de craindre les paradis fiscaux
    On lit : 1,4 milliard de dollars. Ce sont les fonds que la Canadian Imperial Bank of Commerce (CIBC) se vante, dans ses rapports annuels, d’avoir soustraits au fisc depuis 2007 grâce à ses opérations extraterritoriales, soit dans les paradis fiscaux.

    1,4 milliards de dollars, c’est presque trois fois ce qu’il en coûterait annuellement au Québec pour donner à sa jeunesse la gratuité universitaire. Lire la suite sur le site de Réseau pour la justice fiscale Québec….

    http://rjfqc.net/2012/05/30/14-milliard-de-raisons-de-craindre-les-paradis-fiscaux/

    1. Merci Kaiel
      Tabernacle !
      Cette vidéo est un diagnostic et une réponse qui dépasse largement le Québec!
      A faire circuler.

  13. Je ne suis pas contre une tutelle budgetaire europeene pour les Etats a partir de 100% de dette si celle-ci est associee a:

    1) Une gestion de la dette etatique par la banque centrale europeenne.
    ex: de 0 a 50% de dette, taux 0. Ensuite, une augmentation du taux de 2% pour les tranches de 10% de dette en plus. Les gains engendres sont redistribue aux etats par l’intermediaire de financement de projets.

    2) On oublie la reference de calcul du deficit par rapport au PIB (comme le propose P. Jorion).

    3) La creation d’une banque public de depot europeene. Les banques privees actuelles ne sont pas aides (au contraire, mise en place d’impots importants) et sont requisitionnees quand leur valeur tombe a zero (comme le propose F. Lordon).

    Il faudrait aussi mettre en place un mecanisme de compensation/stabilisation des balances commerciales internes, mais je seche pour les details si on ajoute la contrainte de rester dans l’euro.

    1. ça serait bien si Bruxelles était plus compétente pour gérer un pays que ne l’est les élus eux même, mais … j’ai comme un doute qui m’assaillis la …
      Je peux multiplier (si ma mémoire ne me fait pas défaut) les exemples d’argent européen totalement gâché dont j’entends parler un peu partout.
      Les « subventions » et autres crédit de l’Europe ne plaident pas en la faveur de l’efficacité de l’administration bruxelloise.
      On a beau jeu de taper sur le grecs dans la mise en œuvre du programme de la troïka, mais jamais on ne se demande si ce programme n’est pas défaillant par nature.

      Pour ma part, le fait qu’ils ne soient pas élus n’est pas une garanti suffisante de compétence.

      1. Oui, ou encore la brillantissime gestion européenne de l’affaire Alkan – Péchiney. Ca me rappelle un histoire de sable, de désert et de technocrates….

  14. Merkel a trouvé un remplacant de Sarkozy, une nouvelle rélation intime, du soutien pour ses manoeuvres tactiques, un tranquilisant contre le sentiment de la désorientation: Manuel Barroso. Je suis decu, ce n’est pas du premier choix; Barroso est plutôt un opportuniste, ce n’est pas une grande lumière.

  15. Je n’ai pas vu ces liens sur ce blog depuis un bout de temps.

    Vladimir Bukovsky:
    http://www.wat.tv/video/vladimir-bukovsky-union-europeenne-3aw0b_309yl_.html

    Dmitri Orlov:
    http://www.orbite.info/traductions/dmitry_orlov/combler_le_retard_d_effondrement.html

    La conclusion d’Orlov:

    « J’espère ne pas avoir donné l’impression que l’effondrement soviétique était une partie de plaisir, parce que cela a vraiment été affreux de bien des façons. Le point que je veux souligner est que lorsque cette économie [US] s’effondrera, il est inévitable que ce soit bien pire. Un autre point que je souhaiterais souligner est que l’effondrement ici sera vraisemblablement permanent. Les facteurs qui ont permis à la Russie et aux autres républiques soviétiques de se remettre ne sont pas présents ici.

    Malgré tout cela, je crois qu’à chaque époque et dans chaque circonstance, les gens peuvent parfois trouver non seulement les moyens et une raison de survivre, mais aussi l’éveil, l’épanouissement et la liberté. Si nous pouvons les trouver même après que l’économie se soit effondrée, pourquoi alors ne pas commencer à les chercher maintenant?

    1. Pour discuter de ça il faut aller ailleurs que sur le blog à Jorion. Ici on en est encore a interdire les paris sur la fluctuation des prix.
      Le réchauffement, le pic pétrolier (et le pic « tout » en fait), la surpopulation, la robolution, la pollution et l’asphyxie de la biosphère (et sa privatisation) ne sont que des anecdotes.

      C’est bien pour suivre l’actualité « immédiate » en Europe, c’est à dire financière et politique. Mais pour l’avenir du monde moyen et long terme, il faut aller ailleurs.

  16. Le système sera présenté mercredi , cool je suis impatient , si j’ai bien compris c ‘est la création d’une banque Européenne qu’on va appeler « La Banque Européenne Tangible  » la BEST qui va sauver les banques nationales qui sont pas bien , la BEST si elle va pas bien sera sauvée par la BCE qui sera elle même sauvée par les états (si elle va pas bien) et si les états vont pas bien ,ils seront sauvés par ……………….oh ben pas cool , suis moins impatient maintenant
    Le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, avait expliqué fin mars vouloir mettre en place « une boîte à outils complète afin que les banques transnationales soient organisées pour diagnostiquer les risques, les prévenir et les traiter de manière à éviter de devoir appeler les contribuables à la rescousse ».Bourso
    Donc on va retrouver dans cette boite à outils , un marteau à bomber le verre ,un sachet de bulles à niveau , un cable WIFI , un dénoyauteur à bananes etc…… Alors Impatient !!!!!!!!

    1. Plus, une lime à recoller les copeaux, une colle dégrippante, un économe à cerise, un renoyauteur d’avocats et, ne pas oublier, le fameux couteau à moudre le sucre en poudre.
      (dont je me suis fait piquer le mien en passant un portique de sécurité, ils ont cru que je voulais tuer quelqu’un… Je n’en reviens toujours pas.)

  17. Le rapport entre la production, l’argent et ses gaspillages.

    La situation actuelle de la surproduction mondiale, est une surexploitation des ressources naturelles et un réchauffement climatique en cours. Pourtant, les gaspillages sont colossaux au niveau mondial, tout en sachant que cette surconsommation cohabite avec une importante partie de la population mondiale en manque d’eau potable et de nourriture.

    Cette surexploitation a atteint 55% de la production alimentaire mondiale, 53% de l’énergie mondiale, des pertes financières de lors de 500 milliards d’euros dans 14 pays européens, représentant 1000 € /an/ par citoyen européen. Dans tous systèmes, il y a des gaspillages, le 0% étant de l’ordre de l’impossible au niveau d’une société (ou du presque impossible alors).

    Cet essor de ce type de gaspillage provient du fait que les prix sur le marché sont très élevés, donc les masses ne peuvent pas avoir un niveau d’accessibilité suffisant pour faire baisser ses chiffres. Plus les prix augmenteront comme c’est que le cas actuellement, plus la part de gaspillage augmentera de facto.

    L’économie actuelle est basée sur une vie chère, avec des prix élevés qui ne sont plus bon marché. Comme sa rentabilité affiche parfois deux chiffres en %, la notion de gaspillage est mise de côté. Ce n’est pas un sujet qui pourrait intéressé, puisque les résultats économiques sont jugés positifs, ce qui en fait par un système d’une surproduction non accessible aux masses, va créer un gaspillage en hausse avec des bénéfices en hausse.

    Une expansion de la production ne peut qu’accroître la surexploitation des ressources naturelles et un emballement plus rapide du réchauffement climatique. En plus, elle va créer des pertes financières encore plus lourdes que les 500 milliards d’euros de pertes d’énergies en Europe (sur 14 pays), sans compter des grands pays énergivores de la planète, ce qui augmente de nouveau cette somme déjà faramineuse.

    De plus, un meilleur encadrement environnemental et climatique permettrait d’accroître ses capacités et ses connaissances pour réduire ses gaspillages énergétiques et alimentaires. Ceci pèse aussi sur les finances en baissant le volume des pertes, augmentant ses bénéfices et en créant des investissements futurs.

    L’accessibilité aux masses reste important puisque de facto en baissant les prix, la production réalisée devient plus facile à acheter pour le consommateur. Ce qui peut avoir des effets économiques et écologiques si la surconsommation des biocapacités est prise en compte.

    1. gaspiller moins c’est super, mais même en diminuant l’intensité énergétique (1% par an) ca ne compensera pas le pic pétrolier (6% par an de déclin) ni les effets rebonds …

    1. Etonnant de voir Deripaska se comporter comme un enfant soumis. Indice de popularité de Vladimir : 55% en mai dernier, en progression.

    2. La traduction n’est pas bonne. Ce ne sont pas des « centaines de gens qui sont pris en otages » mais des « milliers ».

      1. Question: un autocrate « éclairé » vaut-il mieux qu’une démocratie bancale, voire confisquée ?
        Attention à la réponse; entre éclairé et illuminé il n’y a qu’une question de degré (et c’est pas du lux)

  18. Puisqu’il y a urgence, je propose de « couper la tête » du capitalisme…
    Solution radicale, certes, mais inévitable face à la perversité du système néo-libéral qui se répand telle une marée noire sur la belle bleue .

    1. Couper la tête à une hydre… il nous faudrait un Héraclès ! Quoi que… il n’est peut-être pas si loin que ça !

  19. Espagne

    La dette de l’Espagne à vous lire serait pour une part importante des investissements immobiliers.

    Si l’on a souvent vu des images des carcasses d’immeubles de la région de Madrid, je n’ai pas l’impression que l’on puisse mettre tout le parc immobilier construit ces dernières années derrière ces images.

    Je me souviens de deux été de voyages en Espagne : en Catalogne et dans le Val d’Aran, 2009 et 2010. Je regardais effaré les constructions neuves de nombreux villages dans les vallée de Benasque et du Val d’Aran. Pour les voir rien de mieux que Google Earth et view.

    Il ne s’agissait pas de constructions de mauvaises qualité, au contraire, elles sont faites pour durer plusieurs siècles.

    La question que je me posais était qui a autant de fric à investir dans des milliers d’immeubles de haute qualité dans ces vallées reculées où il n’y a d’activité qu’un peu de tourisme l’été et surtout l’hiver ? Un travail de qualité, fait par des maçons très compétents et qui a du mobiliser une main d’oeuvre considérable durant de nombreuses années.
    L’activité est loin dans la vallée, c’est un peu d’agroalimentaire et surtout de la viticulture, rien en tout cas qui puisse justifier des salaires permettant de se payer un tel habitat.

    Je crois que les particuliers ont été conduit partout à s’endetter (par qui ? Les caisses d’épargne ??) pour rénover ou reconstruire leur logement et que ce sont ces dettes là qui aujourd’hui s’accumulent sans doute titritisées alors que les occupants et propriétaires avec la récession n’ont plus les moyens de rembourser et dans ces vallées se retrouvent au chômage à 20 30%.

    Il n’en reste pas moins que ces actifs existent et qu’ils ont un prix qui ne peut être dévalorisé en deça d’un coût de construction.

    Comme beaucoup de personnes dans ces vallées roulent avec des grosses bagnoles de type Audi, VW, BMW, Merkel devrait aller s’y reposer, c’est plus cool que dans les vallées Bavaroises pour y faire de la Rando, ce sera une façon de montrer sa solidarité à ces Catalans qui ont voulu copier le style de vie de leurs cousins germaniques.

    1. Constructions faites pour durer plusieurs siècles ??? Venez passer plusieurs mois chez nous pour voir comment sont construits les immeubles… Vous n’aurez même plus envie de venir les occuper pour une semaine de vacances, je vous le dis…
      Profit à tous les étages… : Ciment surdosé en sable, piliers non ferraillés… La carcasse est composée de simples planchers béton sur lequels reposent les piliers et refends, ce, sur plusieurs étages… imaginez…
      Chez nous, la « garntie décenale » n’existe pas… Un de mes amis s’est pris le faux-plafond de sa cuisine sur le nez trois mois après la réception de son logement neuf… Il l’a refait a ses propres frais ce qui lui a coûté 4 ou 5 fois moins cher que d’aller en justice…
      L’immobilier en espagne est la caisse à outils parfaite pour détourner et blanchir l’argent public… Les dirigeants des banques et cajas qui accordent le prêts sont tous des adhérents de première ligne des 2 grands partis politiques… Ils accordent des lignes de crédit surévaluées à des promoteurs qui sont aussi membres des partis… Ces mème promoteurs reversent ensuite les commissions aux partis politiques ; Une fois les banques en faillites, les politiques les renflouent avec l’argent des impòts et ça repart pour un tour !!
      Sauf que là, ¡ basta ya ! Les esprits commencent à s’échauffer ici, entre les indignados, ls fonctionnaires de la santé et de l’éducation et les mineurs qui sont en lutte depus 2 semaines, ça commence à sentir la révolte…
      Conclusion, ne vous fiez pas aux apparences lorsque vous passerez de nouveau chez nous pour quelques jours… Et tentez de sortir du cadre touristique visite guidée des tour opéradores… Rapprochez vous des aldeas et parlez avec les gens d’en bas, vous aurez un aperçu de la réalité…

      1. Je n’ai pas dit que ce que j’ai vu représentait ce qui existait en Espagne. J’ai cité deux exemples vus qui ne représentent pas du tout ce que vous me dites.

        Un blog sert à confronter l’information, à enrichir une analyse avec des exemples et des contradictions.

        Des économistes avaient regrettés il y a quelques mois que la consommation de ciment n’ait pas été un indicateur. Il en faut quand même assez pour faire du mauvais béton ou mortier.

        Pourquoi les gens se réveillent maintenant ? Il y a quelques semaines il y avait des reportages de bonne heure le matin sur France Inter : Allo l’Europe (posdcast) deux raisons : l’absence de tradition de débats politiques. Pas d’émission politique à la TV notamment, la culture catho de résignation…

        Remplacez deux émissions de divertissements (abrutissement) par semaine en prime time sur chaque chaine par deux émissions de débats politiques et on en reparle dans quelques temps.

  20. C.Montoro, après avoir reconnu ce matin à la radio que l’Espagne a besoin de l’aide de l’Europe pour assainir les banques, le nie cet après-midi en voyant le trouble causé par ses déclarations.
    http://www.libremercado.com/2012-06-05/montoro-espana-no-es-rescatable-1276460420/

    Rajoy demande pour la première fois de façon claire des eurobonds.
    http://www.elmundo.es/elmundo/2012/06/05/espana/1338908333.html

    L’Allemagne fait de plus en plus pression sur l’Espagne pour qu’elle accepte le sauvetage. »Ils ne veulent pas l’accepter. Ils sont trop fiers. C’est une arrogance fatale ».
    http://www.elmundo.es/elmundo/2012/06/05/economia/1338898106.html

    « Espagne : une ligne de crédit à l’étude.
    Des responsables européens envisagent de proposer à l’Espagne une ligne de crédit du FESF afin de lui permettre d’assainir son secteur bancaire, rapporte le quotidien allemand Die Welt dans son édition à paraître demain, citant plusieurs sources qu’il n’identifie pas. « L’Espagne pourrait faire une demande pour une aide préventive, avant même les élections grecques et avant de présenter son rapport sur l’état de ses banques », écrit le journal en citant l’une de ses sources. » Les élections législatives en Grèce sont prévues le 17 juin.

    Selon Die Welt, l’octroi d’une ligne de crédit du Fonds européen de stabilité financière permettrait à l’Espagne de lever des fonds d’elle-même afin de recapitaliser ses banques puis de demander une aide extérieure si elle ne parvient pas à réunir suffisamment de fonds. »
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2012/06/05/97002-20120605FILWWW00655-espagne-une-ligne-de-credit-a-l-etude.php

    1. On voit parfaitement que le gouvernement fait une propagande outrancière pour masquer la réalité au peuple…
      Si tu regardes « Al Rojo Vivo » en la sexta, chaque jours de 12.30 à 14.00 la rédaction fait un état des lieux quotidien des contradictions dans les déclarations et les actes… Cette chaîne est relativement indépendante et sort totalement du politiquement correct

      1. « Cette chaîne est relativement indépendante »

        Ce qu’il faut pas entendre… C’est Mediapro.
        Cette chaîne est clairement affidée au PSOE. Evidemment qu’elle tape sur le gouvernement actuel.
        Autant dire que Libé est relativement indépendant…

  21. Nouvelle info radio de l’état France impôt ou suppôt je crois
     »un bas de laine non usité »: 3000 md de zoro
    Après avoir jouer tout l’argent dont ils disposaient, il s’attaque à jouer au poker
    avec les livrets A. Création de passerelle avec le CAC 40 ect…

    ils Conseillent les placements en assurances MORT oups je me suis trompé en assurance
    sur vie oups encore une erreur oui bien sûr assurance vie et épargne retraite.

    Cela ne sent il pas le T4 ? tout frais reste à l’allumer. Pardonnez le ton pour une meilleure
    introduction.

    Bien à vous bonne soirée

  22. UE: cadre légal pour éviter les naufrages bancaires aux frais du contribuable.

    La Commission européenne présentera mercredi de nouvelles règles visant à assurer un cadre ordonné pour la mise en faillite des banques, afin d’éviter que les contribuables soient contraints de payer la facture. Avec ces règles, « la situation de Dexia aurait été totalement différente », selon une responsable du dossier à la Commission.

    http://www.rtbf.be/info/monde/detail_ue-un-cadre-legal-pour-eviter-les-naufrages-bancaitres-aux-frais-du-contribuable?id=7781538

    L’habituelle soupe idéologique de Merkel pour la ‘croissance’:

    http://www.rtbf.be/info/economie/detail_europe-berlin-livre-ses-recettes-de-croissance-excluant-la-relance-a-credit?id=7781629

  23. C’est presque amusant que d’observer avec quelle obstination les dirigeants refusent de voir l’évidence: l’euro n’est pas tenable.
    Et parce que l’on le faire tenir « coûte que coûte », on ne peut qu’espérer que les fiers espagnols ne cèdent pas au chantage et finissent par déclarer une grosse faillite qui n’a que trop tardé, histoire de remettre le système à plat et de permettre un retour aux devises nationales.
    L’autre solution, un budget fédéral, ne semble pas être à la portée politique des différents pays.

    1. La fierté espanole est une légende… Fort en bouche mais peu en actes… Et puis, personne ici ne voudra renoncer au confort qu’a procuré l’euro depuis le départ…
      Une majorité de mes compatriotes ont suivi le modèle américain, la vie à crédit, et sans se poser de questions sur la réalité de la valeur du bien immobilier qui servait de gage,,,
      La pratique a été la suivant dans la majorité des cas :
      Besoin d’un financement de 200.000 euros, valeur d’acquisition d’une vivienda
      Prêt accordé : 350.000 € sur 45 ou 50 ans + crédit revolving illimité + facilité de découvert + avance de trésorerie sur le salaire etc. le tout se basant sur la valeur de l’immeuble qui ne ferait qu’augmenter à l’infini…
      Ça a été un véritable pillage et aujourd’hui, mes compatriotes pleurent et se retrouvent à la rue… Mais, je ne les plains pas, il n’y avait pas que de la naïveté dans ce mode de vie… Il y avait l »aubaine de vivre au dessus de ses moyens sans trop bosser…

      1. @Pedro Gil : « sans trop bosser… »

        Ce que j’ai vu de mes yeux c’est qu’ils bossaient comme des malades et pour des clopinettes. Alors oui, ils ont abusé du crédit. Mais pas par paresse, juste parce qu’ils voulaient vivre comme les Européens du nord tout en ayant des salaires en moyenne moitié moindres.

      2. @ MOI :

        Bosser « comme de malades », question de point de vue, c’est 40h/ semaine au maximum…

        En terme de salaires (nominas) se composent ainsi :
        12 mensualités avec 6,35 % de cotisations sociales (je crois en france la SS est ~21%, oui ?)
        + 2 mensualités « extra » de verano y navidad (salaire d’été et de noël) sans cotisations sociales
        Tout español sans exception touche donc 14 salaires dans l’année, dont 12 soumis à cotisations et à l’IRPF (impôt sur le revenu) de 0% à 16% selon la situation familiale.

        La fraude majoritaire consiste à déclarer le salaire minimum pour payer moins de SS et donner le reste sous forme de prime non soumise à cotisation ou en espèce

        Quelques liens sur le sujet ou chercher sur web avec le mot « nomina en españa »


      3. @Pedro Gil: laissons tomber. Je perds pas mon temps à ferrailler avec les jducac.
        Dis-moi juste une chose s’il-te-plaît: tu te considères de gauche?

      4. Peu importe de la gauche ou la droite, je vois simplement la situation dans laquelle nous sommes arrivés juste parceque une majorité de mes compatriotes on cru pouvoir devenir rentiers sans se demander où était la supercherie…
        Pour ma part, dans les grandes lignes, je serais plutôt de tendance communiste-écologiste (sachant qu’il fadrait améliorer radicalement bien des aspects de ces idéologies) et suis de ces rares españoles qui ne possèdent aucun bien et ne consomme que ce dont j’ai seulement besoin.
        D’un autre côté, je n’ai pas de dettes…

      5. Non non Pedro, tu n’as pas perdu ton temps à répondre avec précision et honnêteté à la chicane de Moi. 1/ ton point de vue m’intéresse; 2/ le blog est un espace public de discussion et non un aparté entre ego (puisqu’on se lit les uns les autres).

        Ton point de vue critique est intéressant parce qu’en un sens il n’est pas marxiste, c’est en terme de valeur des modes d’existence que tu envisages le problème, l’aliénation en l’occurrence n’étant pas essentiellement économique. Je ne suis pas sûr que Moi soit finalement en désaccord avec toi sur ce point. Quant à Vigneron, j’espère lire à nouveau ses remarques à ce sujet.

      6. @ Moi

        Il y a beaucoup de ni droite ni gauche qui, au bout du compte, penchent vers le même bord que leurs homologues français. Dire que la majorité des espagnols voulaient devenir rentiers n’est pas exact.

      7. Ce n’est pas exact et c’est même très faux. Tellement, que c’est une manipulation tout aussi évidente que la mauvaise foi qui permet de la faire sans rire.

        Je me trouve beaucoup trop poli dans mes dernières réponses aux arguments fallacieux de ces pêcheurs en eaux troubles. Il est vrai que, tant que ça se fait élégamment, il n’y a pas de quoi fouetter un chat à accuser tous les espagnols d’avoir provoqué leur situation par le fantasme du rentier auquel ils auraient succombé.

      8. @ Mor : Je fais ce constat d’abord parceque je suis espagnol moi même, que je vis en espagne, et que j’ai été témoin du glissement de notre société depuis l’ère aznar… « España va bien »…
        « El ladrillo » n’est pas un terme à moi, mais bel et bien celui employé par le tout venant pour désigner un nouveau secteur économique très juteux et j’ai vu s’effondrer peu à peu le pays par la flambée des prix…
        Je les ai vus, les petits exploitants agricoles, qui ont vendu leur outil de travail en échange d’un superbe T4 dans l’immeuble qui s’érrigerait sur le terrain cédé… T4 qui s’est revendu 4 ou 5 fois le prix marché à d’autres espagnols grâce au crédit bancaire et successivement 2 ou 3 fois…
        Je ne sais sur quoi tu appuies tes affirmations mais ce que je conte ici, c’est par le vécu personnel et professionnel (je suis fonctionnaire à la sécurité sociale et j’ai donc accès à toutes les bases de données existantes en matière de déclarations d’IRPF et IBI)… Et je peux vous assurer que la renta per capita n’est plus, depuis longue date, en adéquation avec le nombre d’inscrits sur les bases salariales dont j’ai la gestion…
        Il y a donc bien eu une spéculation de masse sur l’immobilier et ce depuis les années 90, exercée par une majorité de mes congénères qui se sont crus devenus rentiers puisque jusqu’en 2008, toutes les vannes du crédit ouvertes et illimitées…
        Oui, je le confirme, une majorité de mes compatriotes se sont pris pour des rentiers américains, y compris des membres de ma propre famille qui sont aujourd’hui sous l’épée de damoclès des crédits exorbitants qu’ils doivent rembourser pour une appartement qui ne vaut plus qu’un tiers de ce qu’ils l’ont acheté et les meubles, les voitures neuves chaque année, les études des enfants, les vacances consommées dans les 4 coins du monde, les armoires trop pleines de vêtements pas encore étrenés… Je sais de quoi je parle, je t’assure…

      9. Je n’ai rien à vous répondre, Pedro, sauf que vous démontrez porter très bien votre nom en supposant que je ne connais rien de la réalité espagnole des années dont vous vous voulez parler.
        De plus, vous dire que je n’accorde pas plus de légitimité à la raza qu’à la gauloiserie de souche à l’heure de statuer sur les causes de tel ou tel événement dans l’un ou l’autre des espaces qu’elles occupent. Un chinois peut très bien comprendre parfaitement une situation française ou espagnole. Il suffit qu’il en connaisse et comprenne la culture et qu’il observe ce qui se passe. Il aura souvent même, une vision beaucoup claire des problèmes que ceux qui sont obligés de mettre de plus en plus le nez dans le guidon, au fur et à mesure que le parcours se raidit.

  24. Il n’y a pas moyen de réduire la facture si on refinance toujours et encore des pays en faillite

    1. Des pays en faillites qui refinancent leurs banques en faillites, c’est sûr.

      Il va falloir choisir entre les banques et les gens.

  25. Quelque éléments farguiens… ponctuation non garantie (L.P. Fargue)

    1)

    Notre destinée, le point important n’est pas de l’atteindre, de l’espérer, mais de la vivre, car la destinée, ce n’est ni demain, ni plus tard, c’est tout de suite. La destinée toujours, derrière notre dos l’aveugle, bout comme une soupe-au-lait. Il ne s’agit pas de l’attendre, je le répète.

    Ainsi, il ne nous reste que ce présent, qui est déjà du passé. Mais surtout, le contrôle, le contrôle surtout, et le sens de la minute, l’autorité sur aujourd’hui. Aussi n’est ce pas demain qu’il faudra combler les carences, avion, Marseille, travail, finances, diplomatie, prestige, c’est ce soir, c’est tout à l’heure, c’est tout de suite. Que dis-je, ça devrait déjà être fait. Sinon nos drames risquent d’être à la fois du passé et de l’avenir.

    2)

    Le monde n’est pas si vieux, et il est vide : Le soleil est à huit minutes de lumière de la Terre, la première étoile à quatre années, la nébuleuse d’Andromède à un million, et ces petites échardes bleues que j’aperçois à peine en sont à des milliards d’années. Des nébuleuses se dispersent…. plus elles sont éloignées de nous, plus elles paraissent aller vite. Ainsi nous entendons à une hauteur plus élevée que sa hauteur réelle, le sifflet de l’Orient Express qui passe en trombe devant nous, tandis que les étoiles meurent.

    3)

    Nous étions promeneurs excités du Bvd de la Chapelle, fixés sur un seul point de la vie éternelle. Moi, je me suis laissé appeler par les géographies secrètes, par les matières singulières, aussi par les ombres, les chagrins, les prémonitions, les pas étouffés les douleurs qui guettent sous les portes, les odeurs attentives et qui attendent, sur une patte, le passage du fantôme, les souvenirs de vielles fenêtres, des fumées, des glissades, des reflets et des cendres de la mémoire.

    5)

    … Le retour, un soir, dans un quartier où l’on a vécu jadis. Le tremblement de la voiture entre des arbres. L’odeur d’une avenue frissonnante où il a plu… L’odeur d’un chantier, sépulcrale et tendre… J’allume pour nous deux les lampes. Une parole heureuse, un visage de femme, une fenêtre brulante. Des voix connues passent et se brisent… Ah je voudrais serrer tous les souvenirs sur ma poitrine en bouquet pour te les offrir… mais ils sont lointains comme des signaux, signaux du soir avec leur douceur menaçante, fanaux des trains et des bateaux qui ont toujours ce regard triste… signaux d’amour tendres et fins comme des coeurs à la fenêtre, signaux du ciel, un peu perdus, comme des fleurs dans un champs d’ombre….

    et ça aussi :

    http://blog.francetv.fr/laporteouverte/index.php/2011/07/25/259222-voici-tant-dannees

    Un coq de Caldecott crache un coquelicot !…

    Des laboureurs défont leurs gestes de travail et, la main sur les yeux, regardent… Des bêtes au pacage tournent lentement d’un mouvement de rite, d’un air sacré…

    Les rivières sont encore toutes bleues d’ombre avec une écharpe de brume. La fumée du train s’embuche dans les bois humides comme une poursuite de fantômes…

    1. @ Lisztfr

      « J’appelle bourgeois quiconque renonce à soi-même, au combat, et à l’amour pour sa sécurité. J’appelle bourgeois quiconque met quelque chose au dessus du sentiment. »
      (Léon-Paul Fargue. Sous la lampe)

      « L’arcade sourcilière questionneuse, le nez au courant de la vie. »
      (P.Valéry sur L.P. Fargue)

  26. Bankia pourrait avoir besoin non de 23 Mds € mais de 55.
    http://www.cotizalia.com/opinion/abrazo-koala/2012/06/06/23000-millones-el-rescate-de-bankia-puede-llegar-a-55000-millones-7097/

    L’économiste Niño Becerra (qui avait écrit hier « L’une des erreurs monstrueuses qui commettent les politiques de toutes les couleurs est de prendre les citoyens pour des imbéciles ») raconte aujourd’hui qu’en Catalogne il y a des jeunes entre 18 et 25 ans, parfois avec une licence, qui travaillent pour 426 € par mois, c.-à-d. 65 % du salaire minimum ou 2,67 € l’heure. Hier le ministre du budget C.Montoro disait: « Les hommes en noir ne vont pas venir nous sauver ». Aujourd’hui Niño Becerra lui répond: « Ils ne peuvent pas venir: ils sont déjà ici ».
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/cosas_52

    Les dirigeants les mieux payés en Espagne en 2011: le président d’Inditex (Zara, etc): 17,3 millions €, le pdg de Banco Santader 11,6 millions €, le président de Telefónica, presque 9 millions €, le pdg de Iberdrola et celui de Repsol, 7,8 millions €. La 10e c’est la fille de Botín, le président du Grupo Santander, avec 5 millions €.
    http://www.expansion.com/2012/06/05/empresas/1338926072.html

    La production industrielle en Espagne a chuté de 8,2 % en un an.
    http://www.expansion.com/2012/06/06/economia/1338966247.html

    Le FMI visite 2 régions espagnoles pour savoir ce qui s’y passe: l’Andalousie et Valence.
    http://www.expansion.com/2012/06/05/economia/1338931229.html

    Selon l’ONG Transparency International, en Espagne, Grèce et Portugal « l’inefficacité, les abus et la corruption ne sont pas suffisamment contrôlés ou sanctionnés ».
    Et 81 % des Espagnols pensent que les partis politiques en Espagne sont corrompus ou très corrompus.
    http://internacional.elpais.com/internacional/2012/06/05/actualidad/1338923762_631101.html

    Le Portugal aura besoin d’une 2e sauvetage à cause de la montée du chômage
    http://lacartadelabolsa.com/leer/articulo/el_alza_del_desempleo_inclina_a_portugal_a_un_segundo_rescate

    1. @Pablo75: j’ai encore du mal à cerner Becerra, peut-être me suis-je trompé sur son compte, peut-être pas. A voir. Mais je dois avouer qu’en tous cas il est intéressant à suivre et parle sans langue de bois. .

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